jeudi 20 juin 2013

Test pour monter la courbe d'audience du blog !!




Un jour de 1985, je tombe dans un journal profesionnel de cinéma, sur l'annonce d'un film en préparation de Jean Louis Richard avec Jean Pierre Kalfon et Florence Guérin d'après la BD de Manara : Le Déclic, dont voici un résumé sommaire : 

En Louisiane, le docteur Fez (Jean-Pierre Kalfon) a dû renoncer à sa profession pour accomplir les basses besognes du richissime Cristiani. Fez ne supporte pas son employeur, et il ne supporte pas non plus Claudia (Florence Guérin), l'épouse de celui-ci, une sculpturale bourgeoise puritaine et frigide qui ne daigne même pas lui jeter un regard. Apprenant par son ami Jackson qu'un scientifique vient de mettre au point une espèce de télécommande permettant à son possesseur de contrôler la volonté des rats, Fez décide de prendre sa revanche sur les Cristiani. Il dérobe la machine encore jamais testée sur les humains et trouve un moyen d'appliquer ses effets sur Claudia. Désormais, à chaque fois que Fez actionnera sa télécommande pour faire retentir une musique bien particulière dans l'esprit de la très snob Madame Cristiani, celle-ci deviendra une nymphomane tout ce qu'il y a de plus vulgaire..
Au fil de ses mésaventures, la belle se retrouve dans des situations plus que gênantes sous l'influence de la diabolique machine.
Pour une fois ce n'est pas le réalisateur mais la maison de production qui était chargée de "caster" run compositeur pour mettre ce chef d'oeuvre en musique.
J'ai reçu le scénario et j'ai planché sur un thème musicale et leur ai proposé. Ils m'ont répondu  : 'On vous écrira ..."
Cela ressemblait fort aux faux appels d'offres de certaines mairies ! 
J'ai choppé récemment le film sur le net et j'ai rajouté ma musique sur l'une des séquences. 
Messieurs, essayez quand même d'entendre la musique ! 
Pensez-vous que j'étais autant hors sujet ?



vendredi 14 juin 2013

JE FINIS RTL AU PLACARD


Pierre Laforêt ne s’entend pas avec Michel Drucker et préfère quitter l’émission.
Je suis en décalage total sur la politique rédactionnelle adoptée par son remplaçant. L’ancienne équipe est, petit à petit, désagrégée. Les ex-membres de l’équipe sont remplacés progressivement par ses petits protégés. Je suis malheureux dans cette ambiance et je préfère moi aussi quitter l’émission.
C’est dommage car j’ai appris qu’ils ont viré ce type six mois plus tard.
Toutes les émissions ont leur équipe au grand complet et aucune quotidienne n'a besoin d’un assistant. Bref, rien en vue pour moi pour le moment !
Je ne suis pas en CDI. Je suis pigiste et payé à la mission, donc au bord de la porte !

RTL 1972 - photo Francis Gravez
Mais je ne suis pas cher, polyvalent, plein d’idées et Roger Kreicher (Directeur des Programmes) m’aime bien. Aussi, essaye-t-il de me trouver quelque chose pour me garder. En attendant, me voilà passant deux mois payé à errer dans les couloirs à la recherche, moi aussi, d’une idée qui me sauverait.
Je suis pris entre deux feux. Il faut que je me montre pour que l’on ne m’oublie pas, mais il faut que je me cache, pour que l’on oublie que je suis payé à ne rien faire.
Je passe pas mal de temps au troisième étage dans le grand bureau de la programmation musicale. Ils sont quatre et se partagent toutes les tranches horaires de la journée en fonction leur sensibilité musicale par rapport à ce que réclame chaque type d’émission.
Ce grand bureau est la cour de récré de la station. Tout le monde y vient, soit écouter une nouveauté, soit boire un café, soit y jouer au dictionnaire (les programmateurs sont très joueurs). Parfois même, avec les attachés de presse des maisons de disques venus faire écouter leur dernière nouveauté et dans ce cas on pratique les trois activités en même temps.

Sur l’un des murs, trois portes donnent sur trois minuscules cabines d’écoute servant à un programmateur, lorsqu’il veut s’isoler pour faire faire une recherche spécifique.
Elles ressemblent à trois placards.
Ce jour-là avec un copain, le barman de la station, nous arrivons avec l’intention de faire une rapide partie d’échecs pendant sa demi-heure de pause. Le travail bruyant des propriétaires des lieux, nous obligent à rentrer dans l’un de ces «placards» pour pouvoir nous concentrer. On devrait avoir suffisamment d’air pour survivre une trentaine de minutes. Un quart d’heure plus tard, débarque Monique Le Marcis, la directrice des programmes, adjointe de Roger Kreicher. Elle s’assoit autour de la table et commence à discuter  avec les programmateurs.
Je suis très mal. Si je sors elle va me demander ce que je fous ici. Donc on fait les morts, peut-être bientôt pour de vrai.
Mais au bout de dix minutes la situation se corse. Mon copain doit reprendre son service. Je lui dis qu’il est hors de question qu’il sorte maintenant. D’abord parce que sa présence à la programmation va paraître bizarre, ensuite comment expliquer qu’il se soit isolé dans cette cabine ? Pourquoi en sort–il subitement au bout d’une demi-heure, comme un fantôme, sans qu’il y ait eu le moindre bruit issu de la cabine ? Et si en plus on nous surprend tous les deux !! 
Il fait de plus en plus chaud, ça devient intenable. Mon copain risque sa place et est obligé de partir. Je le supplie d’attendre encore un peu, mais il ne peut pas.  Il attrape un disque posé à côté de la platine et entrouvre doucement la porte, derrière laquelle j’essaye de me cacher.
Il sort de la cabine, repose le disque sur le bureau d’un programmateur en le remerciant, et quitte le bureau dans un silence de mort.
Je sens immédiatement la crise de fou rire monter, et elle risque d’être mortelle si je ne parviens pas à l’étouffer. Je me mords les lèvres. Heureusement, un programmateur envoie une chanson sur laquelle ils reprennent leur débat. Je suis condamné à rester toute la journée dans ce placard, car plus aucune explication ne serait crédible.
A présent, voilà que j’ai subitement envie de pisser. Ca devient  très compliqué. N’en pouvant plus, j’ai l’idée lumineuse de me soulager dans une bouteille d’eau minérale au trois quart pleine. Comment vais-je ne la faire déborder tellement mon envie semble importante ? Je ne peux plus réfléchir ! Tant pis, je me pose même plus de question, je me soulage.  J’arrive à me contrôler et m’arrête avant la limite. 
Je crève de chaud et la réunion n’en finit pas.
Soudain c’est la panique. J’entends Bernard Schu, l’animateur des Nocturnes de RTL, entrer dans la programmation. Il anime principalement ses émissions depuis les studios que RTL possède toujours au Luxembourg. Il vient rarement à Paris et, n’ayant pas de bureau rue Bayard, il écoute parfois les disques que les attachées de presse lui envoie quand il est en France, dans cette cabine. Dans deux secondes c’est le drame.
Imaginez la scène :
-  Bah! qu’est ce que tu fous là toi ? 

Et Monique Le Marcis se posant la même question, et réalisant que cela fait maintenant deux heures et demi qu’elle est arrivée !

Enfin la réunion se termine et Monique quitte les lieux. Je ressors tout rouge du placard, ma bouteille à la main. Un programmateur qui m’avait oublié, fait un bon d’un mètre au-dessus de sa chaise en me voyant subitement réapparaître

J’apprends que c’est grâce aux signes incompréhensibles que lui faisait un autre programmateur, que Bernard Schu n’est pas entré dans la cabine. Merci les gars.

Quelques jours plus tard Roger Kreicher me convoque pour me dire qu’il ne peut plus me payer et qu’il n’a, pour l’instant, rien à me proposer.  Il me promet de me rappeler début juillet pour une opération « Jeux de plages » Je le remercie pour sa proposition,  pour tout ce qu’il m’a permis d’apprendre et surtout pour m’avoir donner la chance d’exercer un petit moment, le métier dont j’avais toujours rêvé.
Je lui dis que je ne suis pas intéressé par ses jeux de plage et que je ne veux pas recommencer en septembre un travail d’assistant.
Je pense que le moment de faire mon bilan est arrivé.  Cela fait quatre ans que j’exerce le boulot d’assistant réalisateur et soit il estime que je ne suis toujours pas capable de faire plus et dans ce cas il vaut mieux que j’arrête tout de suite ce métier, soit que les toutes places sont occupées par des quadragénaires encore loin de la retraite et par conséquent, il n’y a pas d’ouverture pour moi. Dans ce cas je garde confiance, mais je vais chercher ailleurs.
Il me classe dans le deuxième cas.

Nous nous quittons en bon terme.

Quelques semaines plus tard, je deviendrai réalisateur à Europe 1.

Mais je vous en parlerai plus tard ...

dimanche 9 juin 2013

UN PETIT CON COURT - PAUL ET MICK - SUITE ET FIN !!

Réponse du mauvais perdant :

Bohn da corps, li Koehler is bad con say hier,
mage doigt dear kilo caen m'aime aigri des morts sots poor laid Coton Club.
Canta mâle lys de cons peaux yeux terre, gelée jeu thé.
Jeune allée toux de mémé pas fou yéyé la poux bêle.
En peluche, aryen a gars niais avé ton con courge.
Haie situ maltraite de mots vipère dent, 
java me naître en Koehler (vous arrhe fot'os scie jointe)







Par esprit de famille j'arrête de le contrarier et je lui fais une bises là où il reste encore de la place.

UN PETIT CON COURT CONTESTATION !!

Bon je vais tuer dans l'oeuf le début de rébellion de certains mauvais perdants !
Je ne vois pas pourquoi je parle au pluriel puisque je vise uniquement mon cousin.
J'avais expliqué que je ne pouvais pas vailder son nombre puisqu'il ne m'avait cité personne, donc résultat invérifiable.

Il vient, en contestant le résultat, de me donner raison.

Voici sa réponse  :
Maille dire coût sein, 
jeune nez poudré pas vous con très dire, ma zouave où Blier un gland mouise y chien: " Oui Giuseppe Verdi, il est fou de colère"
Maso scie, j'essuie flou de Koelher (1898-1973), craie acteur, antre outre, du sel hébreu "Stormy Weather". 
Jet gaga, geai gars niais!
So riz fort Martine queue génie conasse pas. 
Sans rang cul nu.
Al'1


Si je le comprends bien, j'aurais oublié le célèbre créateur de Stormy weather : Ted Koelher. Donc Alain en aurait trouvé même plus que moi !

Le problème, mon Cher Cou zin zin, est que ta "Koelher" est injustifiée, car ce Monsieur est l'auteur des lyrics de ce tube planétaire dont la musique est signée : 
Harold Arlen. 

Désolé je suis obligé de te mettre une pénalité : 


 



jeudi 6 juin 2013

UN PETIT CON COURT - RESULTAT

Bon, tout d'abord merci à tous pour votre super participation.
J'ai 2 perdants ex-aequo : 

Mon cousin Alain (je vous avais prévenu) et mon amie Martine M.

Alain en a trouvé 19, mais comme il ne me les a pas cités je ne peux valider cette réponse.
En revanche, je ne peux résister à vous publier l'email qu'il m'a envoyé suite à mon dernier article : 


Caisse qu'ils zon mes jeux de mollets.
Petite jalouse!
J'ai trouvé 19 musiciens, sans te compter...
Mais étang dos nez ta piètre élocution, nagravée par ton taux d'alcoolémie fa sol, jet dû en loup pet.
Bizes, mon coup sain.








Martine a trouvé le bon nombre : 18,mais dont un faux : Armando Savini !!
Je pense que c'est une plaisanterie de sa part. Elle me l'a cité pour me taquiner ...
Je ne connaissais pas célèbrissime musicien.
Pour vous inciter à consulter sa bio sur le web, je vous mets en appétit en publiant sa photo ci-dessous.





Bon voici donc le résultat  :



La musiquicide


Si  Guiseppe verdit
C’est qu’il est en colère
Car Boro dine sans  lui
Avec tous ses amis
Avec tous ses faux-frères

Ils sont  chez Rubini
Pour lui c’est un malher
Et  quand Maurice Ravel
Tout ce que Vival dit
Ca lui arrache le coeur


Et Claude Debu scie la branche
Sur laquelle ils sont tous  assis
Et toutes ces petites têtes d’ange
Vont se retrouver au tapis



Si Giuseppe verdit
C’est qu’il est fou de rage
Et même si Rossi nie
On voit que Salié rit
Pour lui c’est un naufrage

Mandel sonne le glas
Et qui vivra verra.
Même si Cho peinturlure
Des slogans sur le mur
Ils font le mauvais choix


Adieu les Symphonies
Adieu les Concertos
Arias
Sonates et Opéras
Jetés dans les orties
Bientôt

- Reprise instrumentale
-
-
-
Jetés dans les orties
Trop tôt


Oui Giuseppe Verdit
Il est fou de colère
Hector Berli ose prétendre
Qu’ils ne sont pas à vendre
Qu’il prenne un dictionnaire

Et bien que Puci nie,
Il sait qu’Anton Wé berne
Et  même si Pierre en rit
On voit bien à ses cernes
Le doute hanter ses nuits

Au nom de la modernité
Ils veulent réformer la musique
En grattant trois accords parfaits
Sur des guitares électriques

Mais ses amis sincères
Qui sont très perspicaces
Loin de ces mercenaires
Ils préfèrent le bol d’air
Plutôt que boire la tasse


Ses trois amis sincères
Sont maint’nant loin d’ici
Ils sont aux sports d’hiver
Ils ne l’ont pas trahi

Oui Igor Stravin skie
Et Mussorg skie
Et  Tchaïkow skie